Depuis que l’intégration européenne s’est saisie des services publics, il y a 30 ans cette année, on entend en France une série d’arguments ou d’analyses qui prétendent poser les termes du débat, mais en fait contribuent à l’obscurcir et développent une europhobie généralisée.
Sortir de ces caricatures est plus que jamais nécessaire pour parvenir à faire des services publics un des piliers de la société européenne de demain, comme ils l’ont été – et continuent pour l’essentiel à être – de chacun des pays européens.
Cela implique de clarifier une série d’affirmations qui « tournent en boucle » comme des évidences, alors qu’elles reposent sur des faits ou des interprétations mensongers.